Le Drive : les clés du succès !

Choses promises, choses dues : Pourquoi un tel succès ?

Bonjour à toutes et à tous,

Maintenant qu’on a retracé l’histoire du drive, nous allons expliquer pourquoi il a tant de succès.

Vous n’allez sûrement pas me croire mais c’est vous qui avez choisi le modèle du drive en France. Je sens déjà quelques mines surprises se demandant : “Mais où veut-il en venir ?”. Ne vous inquiétez pas, je vais vous en dire plus sur ce succès et sur votre rôle dans tout ça.

Pour mieux comprendre le succès du drive, un léger détour s’impose. Il faut remonter à l’échec du concept de livraison; concept pourtant plébiscité Outre-Manche. Quand en 2006, les premiers drives sont testés, ils entrent en concurrence directe avec un autre modèle: celui de la livraison. Bien que plus rapide, plus pratique et même deux fois plus vieille que le drive, elle représente seulement 0.2% des dépenses de consommation alimentaire, là où le drive en est déjà à 2%.

Etrange à première vue. Surtout quand on sait que les distributeurs ont essayé d’attirer des consommateurs avec des remises et des tarifs d’affiliation exhorbitants comme pour Ooshop (Carrefour) avec 15 euros versés pour un nouveau client et 4 pour une commande. Malgré ça, le concept n’a pas pris. Pour quelle raison?

Tout simplement parce que vous avez constaté la différence de prix. Les articles vendus via un site de livraison sont en moyenne 20% plus chers que ceux d’un super ou hypermarché alors qu’un drive se positionne sur des prix sensiblement identiques, pour ne pas dire identiques. Et ce sans compter les frais de livraison !

Me direz-vous alors : “pourquoi ça marche en Angleterre?”. Pour des raisons démo-géographiques : la population anglaise est répartie autour de grandes métropoles urbaines et leur savoir-faire logistique est développé depuis des décennies.

A titre indicatif, en moyenne, un ménage français dépense 6000 € pour l’alimentaire en un an. Utiliser la “livraison” lui coûterait 1200 € par an. A ce prix là, pas question d’utiliser la livraison! Surtout qu’en me déplaçant, comme j’avais l’habitude de le faire, le drive me permet de gagner du temps et ce au prix de mon hypermarché. En conservant ces tarifs, le marché de la livraison ne pourra s’en tenir qu’à un stade de niche, d’autant que la révolution web amène dans son sillon le drive.

Et c’est bien là toute la question : le marché cible. Pour vous satisfaire (et gagner des parts de marché au passage), les distributeurs ne pouvaient pas passer à côté de l’unique canal de distribution sur la toile. La livraison ne vous ayant pas convaincu, c’est le drive qu’ils ont développé tout en mettant l’accent sur le facteur qui avait fait l’échec de la livraison : le prix.

En France, le facteur prix a primé. Mais on ne peut pas restreindre la réussite de ce nouveau canal de vente à son prix (puisqu’ils sont les mêmes qu’en super ou hypermarché). Une petite idée d’un autre facteur du succès du drive ?

Alors à bientôt pour découvrir une nouvelle clé du succès du drive…
 

 

@LeBonDriveLBD

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3 réponses

  1. martin dit :

    Bonjour,

    Je suis moi aussi étudiant en école de commerce, je dois faire un « court » mémoire sur le drive en France. Votre site est vraiment intéressant, le seul problème est que les articles ne sont pas datés. Aussi vous serez t’il possible d’échanger des informations par mail ?

    D’avance merci,
    Martin,

  1. 25 juin 2012

    […] les clés du succès du drive. Je vais vous en livrer une seconde aujourd’hui. Nous savons déjà comment le facteur le prix a fait pencher la balance du coté du drive. Mais ce dernier n’est pas le seul à faire le succès du drive puisque les prix du drive et des […]

  2. 4 juillet 2012

    […] Le drive permet de faire ses courses en ligne aux tarifs moins cher que pour la livraison : une révolution pour la grande distribution.  […]

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