Le Boom du Drive en France

Bonjour à toutes et à tous,

Pour ce premier post de notre blog, je vous invite à commencer par le commencement : le début du drive.

Il y a encore quelques années, si je vous avais prononcé le terme “drive”, vous auriez été nombreux à penser au service de la fameuse chaîne de fast-food ou alors pour les plus romantiques, aux films américains en plein air. Mais en 2012, la réponse est toute autre : les premiers mots qui vous viennent à l’esprit, sont  “courses alimentaires”, “gain de temps” et “pratique”.

Pour constater le déploiement de ces drives, faisons un détour par le commencement : d’où vient le drive ?

Bien qu’importé des Etats-Unis qui l’appliquaient pour leurs fast-foods, le concept tel que nous le connaissons, est très récent. Il n’a que 6 ans. Auchan avait déterminé les prémices du drive dès l’an 2000 grâce au concept volumexpress : commander des produits lourds et volumineux sur internet et venir les retirer en magasin. L’idée était déjà là, en embuscade, dans l’attente d’un marché mûr.
Mais ce n’est que 6 ans  plus tard, toujours chez Auchan, que le drive, comme nous l’utilisons aujourd’hui, s’est étendu à toutes les typologies de produits. Avec le succès qu’on lui connait !

Son acolyte mais pure player, Chronodrive lui a emboîté le pas alors qu’en 2007 Leclerc lançait son premier drive à Roques sur Garonne. Dès lors, l’engrenage de la concurrence et de la recherche de parts de marché a incité les enseignes à s’engager sur le modèle du drive.

Résultat : une relance de la guerre de l’implantation comparable à celles des années 60 – 70 mais cette fois, en beaucoup plus rapide. Chaque enseigne cherche à s’implanter près de ses super et hypermarchés dans un rôle défensif pour ne pas perdre de parts de marché puis plus offensif en installant des drives le plus proche possible des concurrents.
Vous avez peut être, constaté ce phénomène : un drive s’est sûrement implanté près de chez vous. Personnellement, j’en ai deux dans un rayon de 4 km.

Quel constat pouvons-nous tirer ? C’est loin d’être fini. Depuis 6 ans maintenant, les drives se multiplient avec un certain succès et aucune enseigne n’envisage d’arrêter l’ouverture de nouveaux drives. Bien au contraire.
Fin 2010, on comptait approximativement 400 drives. En un an, ils sont presque autant à s’être ouverts avec 7 à 800 drives répertoriés fin 2011. Chaque semaine, 10 nouveaux drives s’ouvriraient. A ce rythme là, bientôt devrait tomber la barre symbolique des 1000 drives en France.

Oui, bientôt 1000 drives en France, mais une question vient rapidement à l’esprit. Pourquoi un tel succès ?

Alors rendez-vous très bientôt pour partager nos expériences et expliquer pourquoi le drive en France, ça marche !!!

 

@LeBonDriveLBD

Lebondrive via Google +

Vous aimerez aussi...

1 réponse

  1. 11 juillet 2012

    […] L'augmentation du nombre de drives permet aux français de faire leurs courses en ligne et impacte toute la grande distribution.  […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *